Un accident peut-il être dû à autre chose que le hasard ?
- christellerioual1
- il y a 2 jours
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Cette question m’a souvent été posée. Généralement, la personne qui me l’adresse semble déjà en connaître la réponse. Mais comme souvent quand il est question de décodage, on oscille entre fatalité et culpabilité. Si cet accident n’est pas dû au hasard, alors j’en suis coupable. Cette alternative étant peu agréable à envisager, on aura vite tendance à se réfugier derrière la théorie de la fatalité.
Dans les faits, il n’est pas question de culpabilité. La biologie n’est pas coupable, elle vise simplement la survie immédiate.
Pourquoi un accident se présente-t-il ?
Si un accident n’est pas totalement dû au hasard, quel rôle joue-t-il dans notre vie ? Bien des personnes rescapées témoignent de prises de conscience :
« J’étais bloqué dans une situation et voilà que j’ai été stoppé net par cette voiture à contre-sens, comme si elle matérialisait ma propre vie. La convalescence m’a permis de réfléchir et de redéfinir mes priorités. »
Les pistes à explorer
Comme pour la maladie, il existe plusieurs axes de réflexion quand il s’agit d’un accident :
1. Mon état psychologique au moment de l’accident
Quel était mon vécu ? Ai-je traversé un bouleversement récent ? Mon esprit était-il accaparé par un souci, une tristesse, une colère ? L’accident pourrait être une conséquence de cette perte de vigilance. Un psychisme préoccupé par une problématique peut nous faire manquer des détails essentiels à notre sécurité.
2. Une perte de vigilance
Si mon esprit est envahi par des préoccupations, ma vigilance au quotidien diminue :
Je remarque moins vite un feu rouge ou un piéton qui traverse.
Mon attention se relâche sur la route ou sur mon lieu de travail.
Mon corps, préoccupé par d’autres tensions, relâche inconsciemment sa sécurité.
Et si la personne qui surgit sur mon passage est dans le même état psychique ? L’accident devient alors une rencontre de deux inconscients en perte de vigilance.
3. Un sentiment d’abattement
Un profond sentiment de renoncement peut aussi nous amener à prendre des risques inconsidérés :
Conduire après avoir trop bu.
Négliger des mesures de sécurité.
Rouler trop vite, comme dans un défi à la vie.
Ce type de comportement traduit un état intérieur fragilisé où l’individu ne se protège plus suffisamment.
4. La transmission transgénérationnelle
Un accident peut aussi s’inscrire dans un schéma transgénérationnel. Dans certaines familles, des répétitions d’accidents ou de morts accidentelles sont observées, presque comme une fatalité.
Pourquoi, à chaque génération, une personne semble-t-elle être « sacrifiée » à travers un accident ? Ce schéma peut être exploré à travers des outils comme la psychogénéalogie ou les constellations familiales, afin de comprendre et stopper ces transmissions inconscientes.
5. Les dates anniversaires
De nombreux accidents surviennent à des moments précis :
Tous les 10 ans.
Un même jour chaque année.
Lors d’une date liée à un événement marquant (naissance, décès d’un proche).
L’histoire de Daniel Balavoine illustre ce phénomène : il est mort accidentellement le jour de l’anniversaire de son frère décédé. Ce même frère était mort exactement un an avant la naissance du chanteur, créant un cycle temporel troublant.
Et si je me fracture quelque chose ?
Une fracture survient souvent à un moment où l’on ressent un profond besoin de faire une pause. Mais lorsque quitter une situation semble impossible, le corps prend alors le relais.
La localisation de la fracture apporte souvent un éclairage sur la problématique :
Jambe : besoin de partir, mais impossible de s’en aller.
Bras : sensation d’être débordé, de ne plus avoir la force d’assumer.
Épaule : besoin d’être épaulé, soutenu.
Pied : nécessité de s’extraire d’une situation.
Reprendre le contrôle de la fatalité
Si un accident croise votre route, prenez le temps d’en décrypter le message :
Quel était mon état d’esprit ?
Cette date est-elle significative pour moi ou ma famille ?
L’accident me renseigne-t-il sur une problématique que je traverse ?
En explorant ces pistes, vous pourrez peut-être reprendre, quelque peu, le contrôle de ce que l’on considère souvent comme de la fatalité.
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