
Quand la naissance à un parfum de Monoï
- christellerioual1
- 14 mai
- 2 min de lecture
⛱️🌟 Monoï : Le flacon des passages ⛱️🌟
Dans monoï, il y a un tréma. Deux points suspendus au-dessus d’un "i", comme deux yeux ouverts sur l’invisible.
Et si ce tréma était prémonitoire ? Une balise sur le mot, un accent d’âme ?
🏴Car quand trépas signifie mourir, peut-être que tréma, lui, murmure naître.
🏳️Naître à soi. Naître à l’autre. Naître autrement.

C’est l’histoire d’une femme enceinte qui ne supportait plus l’odeur du monoï.
Autrefois, cette essence solaire était son encre invisible, sa promesse d’évasion.
Mais voilà qu’un jour, son nez, messager du corps sage, dit non. Un non viscéral. Comme si le passé parfumé devait laisser place à un présent plus brut, plus réel.
Elle avait quitté le rivage familier de son enfance, là où ses parents habitaient encore, bercés par le ressac.
Elle, elle avait largué les amarres.
Ce devait être une escale temporaire… quelques jours de vacances.
Mais son corps, gardien du mystère, déclencha l’alerte. Contractions. Risque.
Et soudain, elle ne bougeait plus. Maternité. Chambre seule. Surveillance.
Un archipel de solitude.
Un "mon-no ï",''ou mon non '' cri muet lancé au monde, refus instinctif d’un parfum trop chargé d’avant.
Et quand son bébé vint trop tôt, trop vite, dans le silence suspendu d’un souffle manquant…
Il fallut le ré-animer.
C’est-à-dire, le ramener à l’âme.
Alors, dans ce flacon de monoï, tout s’est cristallisé :
– Le mon-non au passé insouciant,
– Le tréma comme seuil alchimique entre trépas et naissance,
– L’huile comme matrice, fluide mais dense, contenant les mémoires de l’histoire.

Elle comprit que ce parfum n’était pas que tropical. Il était transgénérationnel.
Il portait en lui les refus enfouis, les non-dits, les voyages inachevés, les blessures salées et les héritages de mer.(De mère)
Et dans ce petit flacon, elle enferma son passé,
comme on dépose un message dans une bouteille.
Puis elle le scella.
Son enfant, lui, n’a pas respiré le monoï.
Il a respiré la vie...Par deux fois.
A quoi vous fait penser le Monoï ?
A Tahiti. Tiens c'est intéressant ce souvenir qui lui revient lorsqu' elle est naît, son oncle et sa tante sont partis 5 ans là bas.
Ce départ, si proche de son arrivée au monde, a pu créer une empreinte émotionnelle :
🏳️ « Quand j’arrive, les autres partent. »
Ou encore :
🏴« Je nais dans un monde où l’on se sépare. »
Le parfum du monoï, lié inconsciemment à cette île du départ, réactive donc cette sensation floue mais puissante : l’abandon, la séparation, le manque au moment de l’accueil.
Cela expliquerait pourquoi, enceinte à son tour, ce parfum lui est devenu insupportable :
Car elle rejoue la scène, mais cette fois, en conscience partielle, en corps plein.
Elle est à la fois celle qui arrive, celle qui perd, et celle qui donne la vie.
C’est une boucle.
A moi de travailler avec l' archétype de l’entre-deux : celle qui vit dans la tension du départ et de l’accueil, de la présence et de l’absence.
Votre inconscient est un messager qui utilise tout support.
Hypn'ose'Harmonisation Christelle Rioual chercheuse en origines, enquêtrice de l'âme et Hypnothérapeute sur mesure brodant des histoires de haute couture unique autant que vous l'êtes !
Comments